Rivages
Lumière d’août. Alexandre Koutchewsky. Création 2021.
Rivages est un projet de théâtre-paysage fondé sur les trois sommets du commerce triangulaire. Le projet aborde la traite négrière transatlantique par le biais de ses paysages maritimes.
Rivages part du désir lointain de faire du théâtre-paysage sur et à partir de ces seuils que sont les plages. […]
Mais Rivages tire également un autre fil, déroulé depuis une dizaine d’années, celui de la relation avec l’Afrique. […]
C’est donc à la jonction d’un paysage et d’une collaboration ancienne avec des artistes du continent africain que se situe Rivages. Un pas de plus vers la mer, un pas de plus dans l’Histoire commune qui lie la France et le continent africain. Un pas dans l’horizontale du paysage, un pas dans la verticale de l’Histoire. Rivages cherche donc la réciprocité des regards, des histoires, l’échange et l’articulation des points de vue en mêlant artistes et langues des trois sommets du triangle.
Texte et mise en scène Alexandre Koutchevsky/Interprètes et partenaires de recherche Charline Grand, Marina Keltchewsky, Julie Mathieux, Mbilé Yaya Bitang, Élios Noël/Compositrice et musicienne Julie Mathieux/Technique Frank Lawrence/Costumes Laure Fonvieille/Conseiller historique : António de Almeida Mendes, Maître de conférence Université de Nantes et membre du CIRESC/Diffusion Florence Bourgeon/Production Gabrielle Jarrier/Administration Alice Boizard, Charlotte Hubert-Vaillant
Crédit photos : Caroline Ablain



Akila, le tissu d’Antigone
Lumière d’août. Marine Bachelot Nguyen.Création 2020.
Dans la France post-attentats, pendant une minute de silence dans la cour d’un lycée, une élève pose un foulard blanc sur ses cheveux. Ce geste interdit provoque remous et interrogations dans la communauté scolaire, qui entre progressivement en crise. D’autant plus que cette jeune adolescente s’avère être la sœur d’un des terroristes coupables de l’attentat. Un frère mort à qui elle semble vouloir rendre les hommages funéraires, envers et contre tous…
Inspirée du mythe d’Antigone et du poids des tragédies familiales, cette fiction vient soulever et interroger divers conflits contemporains, faire émerger leurs racines politiques et coloniales. Questionner les lois érigées par la République, tenter de démêler les racines de la violence et du terrorisme. Mais aussi donner à voir et à entendre une jeunesse des quartiers populaires qui ne se résout pas au fatalisme, ni aux spirales du sacrifice, malgré les destins conditionnés auxquels les structures sociales l’assignent.
Texte et mise en scène : Marine Bachelot Nguyen/Interprètes : Mouna Belghali, Hiba El Aflahi, Nikita Faulon, Damien Gabriac, Thomas Germaine ou Serge Gaborieau (en alternance), Arnold Mensah/Création musicale et interprétation : Raphaël Otchakowsky/Assistante à la mise en scène : Delphine Battour/Scénographie : Bénédicte Jolys/Régie générale et lumière : Gweltaz Chauviré/Régie son : Pierre Marais/Costumes : Laure Fonvieille/Production : Gabrielle Jarrier/Administration : Charlotte Hubert-Vaillant
Crédit photos : Caroline Ablain




Le cœur de l’hippocampe
La mort est dans la boîte. Création 2020.
« Notre mémoire est une fiction. Cela ne veut pas dire qu’elle est fausse, mais que, sans qu’on lui demande rien, elle passe son temps à ordonner, à associer, à articuler, à sélectionner, à exclure, à oublier, c’est-à-dire à construire, c’est-à-dire à fabuler. » Nancy Huston, L’Espèce fabulatrice
Le cœur de l’hippocampe se présente comme le résultat d’une enquête. Quatre personnages, Laure, Ronan, Sophie et Yoan, cherchent à faire un spectacle qui rendrait compte de leurs recherches sur les histoires, notre besoin de nous raconter des histoires, et sur la mémoire, les processus de fabrication de la mémoire. Les souvenirs et la fiction sont fabriqués par notre cerveau suivant les mêmes procédés, en recourant notamment à nos hippocampes. Mais Laure, Ronan, Sophie et Yoan se perdent ou trichent avec les règles de leur propre jeu, jusqu’à ce que la question même de l’identité se trouble. Qui sommes-nous ? C’est seulement en passant par les récits que l’on pourra répondre, tant bien que mal, à cette question.
Mise en scène de Laure Fonvieille/Texte de Ronan Mancec, avec la collaboration de Laure Fonvieille/Avec Yoan Charles, Laure Chartier, Ronan Mancec et Sophie Renou/Création et régie lumière de Gweltaz Chauviré/Création et régie son de Pierre Marais/Costumes et scénographie de Laure Fonvieille/Administration par Charlotte Hubert-Vaillant/Accompagnement danse par Catherine Legrand/Accompagnement tricot par Camille Kerdellant/Stagiaire mise en scène Mélanie Jannot/Photos Caroline Ablain/avec l’aimable participation de Marie-Claude Escaich Tezenas
Crédit photos : Caroline Ablain




Celles d’en dessous
La mort est dans la boîte. Création 2019.
Celles d’en dessous veut mettre en lumière les femmes du passé. Ici, un cimetière, cinq comédiennes et cinq sépultures de femmes remarquables. Venez découvrir des parcours de vie, voyager dans le XXe siècle, découvrir des femmes courageuses, fortes, drôles, fascinantes ! Celles d’en dessous sont jouées par celles du dessus pour partager un moment ensemble et parler de la vie. Le projet veut valoriser les parcours de vie des femmes du passé qui ont marqué leur époque, valoriser notre Matrimoine.
Celles d’en dessous un projet de Laure Fonvieille et Sophie Renou/Avec Camille Kerdellant, Emmanuelle Briffaud, Gaëlle Héraut, Hélène Vienne, Inès Cassigneul, Manon Payelleville, Sandrine Jacquemont, Sophie Renou, Clémence Boissé, Leïla Muse/Costumes Laure Fonvieille/Administration Charlotte Hubert-Vaillant/Diffusion Capucine Jaussaud
Crédits photos : Célian Ramis pour Yegg Mag, Mélodie Centurion et Emmanuel Cattier
Et plus de photos sur le site de Manon Payelleville



Oui ! Variation autour d’une journée de noce
Caravane Compagnie. Création 2018.
Oui ! est un parcours-spectacle reprenant les quatre moments d’une journée de noce : la sortie de la mairie, le moment de creux, le repas et le bal et proposant aux spectateurs de vivre ces différents moments, quasiment en temps et lieux « réels » d’une journée de noce, comme s’ils en étaient les invités.
Texte : Sandrine Roche, Aurélien Georgeault-Loch/Mise en scène : Maria Savary, Gaël Le Guillou-Castel, Aurélien Georgeault-Loch/Comédien·nes : Eric Antoine, Leslie Evrard, Rozenn Fournier, Benoit Hattet, Ali Khelil, Isabelle Séné, Chloé Maniscalco/Création sonore : Marine Iger/Création lumière : Julia Riggs/Scénographie : Elsa Le Calvez-Amsallem/Stagiaire scénographie : Elina Jevanoff/Chorégraphie : Kathleen Reynolds/Costumes : Laure Fonvieille/Administratrice de production : Aude Challemel du Rozier et Ludivine Froissart/15 comédien-ne-s amatrices-amateurs
Crédits photos : Max Juillot et Fabien Lacire



Ça s’écrit T-C-H
Lumière d’août, Alexandre Koutchevsky. Création 2017.
« C’est le genre d’enquête où il n’y a que des coupables mais ils n’iront pas en prison. Ces coupables sont vos ancêtres, tous ceux qui ont conspiré à votre existence. Tous ceux qui ont accompli le geste sexuel, le geste de transmettre un nom et parfois aussi le geste d’amour. Ce sont eux les coupables, et vous le savez avant même d’avoir commencé votre enquête. »
Il s’agit donc d’une enquête, menée par un homme, un Français prénommé Jean-Jacques, qui porte le nom du compositeur russe Tchaïkovsky. Depuis qu’il est né, on peut dire qu’il se sent à l’aise avec pas grand-chose dans le monde, et surtout pas la musique qu’il a apprise enfant et adolescent sans aucun plaisir. Alors il cherche. Il cherche la cause de son existence si différente de la grande histoire imposée par son patronyme. Reclus dans la campagne bretonne, au plus près de l’humus, bien aidé dans sa quête par la bouchère du bourg et la professeure de russe, il va bien finir par trouver quelque chose.
Texte et mise en scène : Alexandre Koutchevsky/Interprètes : Marina Keltchewsky, Elios Noël/Costumière : Laure Fonvieille/Espace sonore : Rudy Decelière/Création musicale : Julie Mathieux/Technique : Sylvain Groseil et Maxime Conan/Stagiaire : Laurine Clochard/Diffusion : Florence Bourgeon/Administratrice : Charlotte Hubert-Vaillant/Photographe : Caroline Ablain
Crédit photos : Caroline Ablain




Love and Information
Le Groupe Vertigo, Guillaume Doucet. Création 2016.
Love and Information est une pièce de Caryl Churchill, autrice anglaise. Elle a imaginé une forme théâtrale inédite pour mettre en scène un état des lieux du monde contemporain, à travers le prisme de l’amour et de l’information.
La pièce est principalement composée de 50 scènes indépendantes, d’une durée de 30 secondes à 5 minutes. Chaque scène ne présente aucun lien narratif direct avec la précédente : situations, lieux, personnages, atmosphères, tout semble nouveau.
Nous sommes continuellement abreuvés d’informations, mais la seule qui compte réellement, c’est “Est-ce que tu m’aimes ?”.
Texte : Caryl Churchill/Mise en scène : Guillaume Doucet/Assistante à la mise en scène : Bérangère Notta/Jeu : Philippe Bodet, Gaëlle Héraut, Camille Kerdellant, Marina Keltchewsky, Jean-Pierre Fermet, Nadir Louatib, Chloé Vivarès, Manon Payelleville, Jules Puibaraud/Lumières et régie générale : Lucas Samouth/Création sonore : Maxime Poubanne/Régie plateau : Ludovic Losquin et Antoine Pansart/Accessoiriste : Eve-Laure Lacroix/Costumes et habillage : Laure Fonvieille et Marion Regnier/Stagiaire costumes : Julie Michel/Création vidéo : Serge Meyer/Administration : Claire Marcadé/Logistique : Camille Siegel/Construction décor : Ludovic Losquin et Maxime Poubanne
Crédit photos : Caroline Ablain




Oui ! #1 – La sortie de la mairie/Les dents qui tombent
La Caravane Compagnie. Création 2016.
Les dents qui tombent, c’est l’histoire d’un mariage qui se « casse les dents ». C’est le grand jour, et la famille s’apprête à sortir de la mairie. Comme souvent, rien ne se passera tout à fait comme prévu. Il faudra serrer les dents. Les spectateurs sont invités à participer à la noce. A s’incruster dans l’intimité de cette famille et de ce jour qui est – aurait pu être – pourrait être – sera peut-être – le plus beau de leur vie. On tentera de sauver les apparences de ce jour qui devait être… Et dans le ciel, au loin, une tâche noire, annonce-t-elle la fin du monde ?
Texte : Pierre Notte/Mise en scène : Maria Savary, Gaël Le Guillou-Castel, Aurélien Gorgeault-Loch/Comédien·nes : Eric Antoine, Leslie Evrard, Laure Chartier, Benoit Hattet, Ali Khelil, Isabelle Séné, Anouch Paré/Création sonore : Marine Iger/Scénographie : Elsa Le Calvez-Amsallem/Costumes : Laure Fonvieille/Administratrice de production : Aude Challemel du Rozier/15 comédien-ne-s amatrices-amateurs


Les ombres et les lèvres
Lumière d’août. Marine Bachelot Nguyen. Création 2016.
Les ombres et les lèvres raconte un voyage. Une plongée dans le Viêtnam contemporain, à la rencontre du mouvement gay et lesbien. Autant d’images, d’histoires et de visages, porteurs d’universel, qui prennent voix et corps dans un spectacle qui est à la fois une quête et une enquête.
« Lors de l’été 2014, je suis partie au Viêtnam faire une recherche sur la communauté LGBT. Dans ce pays d’Asie du Sud-Est qui entrecroise culture confucéenne, régime politique communiste autoritaire et économie de marché, beaucoup d’initiatives sont nées ces dernières années autour de la visibilité des couples homosexuels, de la lutte contre l’homophobie, du droit au mariage, etc. Les premières prides ont lieu à Hanoï en 2012 et 2013. […] Outre le militantisme collectif, c’est aussi l’intimité politique des jeunes gays, lesbiennes, bi et trans viêtnamien-ne-s que j’ai souhaité approcher, à travers les nombreux entretiens menés sur place. […] Mon propre vécu de lesbienne française, née d’une mère viêtnamienne, entre évidemment en ligne de compte, comme impulseur intime de cette recherche, comme zone de résonance avec les réalités et les altérités rencontrées. » Marine Bachelot Nguyen
Texte et mise en scène : Marine Bachelot Nguyen/Interprètes : Romain Brosseau, Marina Keltchewsky, Tien Lê, Cathy Min Jung/Régie générale : François Aubry/Scénographie : Bénédicte Jolys/Création Lumière : Arnaud Godest/Création son : Pierre Marais/Vidéos : Julie Pareau/Costumes : Laure Fonvieille/Administration : Charlotte Hubert-Vaillant
Crédit photos : Caroline Ablain





Dom Juan
Le Groupe Vertigo, Guillaume Doucet. Création 2015.
Accompagné de son serviteur, Dom Juan fuit en avant. Il poursuit de nouvelles conquêtes amoureuses, tout en fuyant les conséquences des conquêtes précédentes. Haïssable et tellement attirant, prototype masculin binaire ou héros tragique en lutte contre l’ordre moral, égoïste et généreux, il ne cesse de poser des problèmes à ceux qu’il rencontre, personnages autant que spectateurs, à commencer par celui qui est chargé de le servir et cherche à le comprendre : Sganarelle.
« Pour moi, cette pièce est une matrice de théâtre. Elle contient les germes du théâtre contemporain que nous pratiquons. C’est aussi, et avant tout, une formidable comédie. Dom Juan est à la fois minable et magnifique… C’est cette contradiction, ce personnage ambivalent et impossible à juger comme on le voudrait, qui m’intéresse. » Guillaume Doucet
Texte : Molière/Mise en scène : Guillaume Doucet/Jeu : Philippe Bodet, Elios Noël, Gaëlle Héraut, François-Xavier Phan, Boris Sirdey, Nicolas Richard, Yann Lefeivre, Bérangère Notta/Assistante à la mise en scène : Bérangère Notta/Lumières : Jean-Charles Esnault/Création sonore : Maxime Poubanne/Régie technique : Ludovic Losquin, Lucas Samouth/Administration de production : Mathias Chandellier/Construction décor : Pierre Guisnel/Costumes : Laure Fonvieille/Stagiaire mise en scène : Ophélie Lhermitte/Stagiaire costumes : Hélène Bouzidi/Photographies : Caroline Ablain
Crédit photos : Caroline Ablain



Folkestone
Théâtre du vestiaire, Dany Simon. Création 2014.
C’est la rentrée des classes. Deux jeunes garçons, Matia et Luca, gravitent dans la galaxie de Cloé, une jeune fille solaire et incandescente. Elle n’a pas froid aux yeux et compte bien explorer toutes les facettes de l’amour. A un âge où tout est possible, chacun cherche sa place dans ce trio amoureux et amical. […] Fruit d’une commande du Théâtre du Vestiaire à Sylvain Levey, Folkestone nous invite à la découverte de l’amour. Au-delà de l’adolescence, ce sont toutes les frontières entre soi et l’autre qui se trouvent ici mises en question de façon poétique.
« Il n’y a de joies véritables que celles qui sont innocentes » disait Robert Walser.
Texte : Sylvain Levey/Mise en scène : Dany Simon/Avec : Vincent Furic, Bérengère Lebâcle, Simon Le Moullec/Lumières : Christophe Olivier/Scénographie : Bénédicte Jolys/Construction décor : Vincent Gadras/Costumes : Laure Fonvieille/Musique originale : Eric Philippon/Chorégraphie : Anne-Karine Lescop/Chargée de production : Maïwenn Catheline
Crédit photos : Eric Sneed


Blockhaus
Lumière d’août, Alexandre Koutchevsky. Création 2014.
On les escalade enfant, on s’y râpe les genoux. Et puis, à force de les voir, on finit un jour par s’interroger sur leur existence, sur leur histoire. On en arrive à ce constat que les blockhaus constituent aujourd’hui à peu près les seules traces de la Seconde Guerre mondiale dans le paysage. […] Symptômes d’une mémoire troublée, monuments de la collaboration, ces blockhaus qui stagnent dans nos paysages, l’air de rien, seront un jour archéologiques.
Blockhaus est une pièce où la fragilité du vivant rencontre les tonnes de béton armé.
Texte et mise en scène : Alexandre Koutchevsky/Interprètes : Charline Grand, Elios Noël, Katja Fleig/Costumière : Laure Fonvieille/Chargée de production et de diffusion : Virginie Cartier/Constructeur, régie en jeu : Sylvain Groseil/Administratrice : Charlotte Vaillant/Avec la participation de Vincent Carret/Photographe : Caroline Ablain
Crédit photos : Caroline Ablain



La place du chien
Lumière d’août, Marine Bachelot Nguyen. Création 2014.
La place du chien (sitcom canin et postcolonial), rassemble une femme, un homme et un labrador noir. Elle est française, lui congolais. C’est une histoire d’amour à cheval entre deux cultures, une sorte de trio amoureux où chacun essaie de trouver sa place dans un quotidien bouleversé.
Comédie sociale pour trois interprètes (dont l’un quasi-muet), La place du chien croise fiction et document, parle d’amour, de sexe, d’animalité, d’oppression, de sorcellerie et de politique d’immigration…
Texte et mise en scène : Marine Bachelot Nguyen/Interprètes : Yoan Charles, Lamine Diarra, Flora Diguet/Scénographie : Bénédicte Jolys/Création Lumière : Gweltaz Chauviré/Création son : Pierre Marais/Vidéos : Julie Pareau/Costumes : Laure Fonvieille/Chargée de production : Gabrielle Jarrier/Administration : Charlotte Hubert-Vaillant
Crédit photos : Caroline Ablain



Mirror Teeth
Le Groupe Vertigo, Guillaume Doucet. Création 2013.
Mirror Teeth (Dents Miroir) est une comédie. Elle met en scène une famille middle-class occidentale bien sous tous rapports, dans un espace de vie en huis clos digne d’un sitcom. Jane Jones est femme au foyer. James Jones vend des armes. Ils vivent dans « une des plus grandes villes de notre pays ». […] Nick Gill dynamite le conservatisme occidental politiquement correct, et notamment sa xénophobie et sa mysoginie bien vivaces. Avec une verve cinglante et joyeuse, il creuse les rapports humains et sociaux. […] Et au fur et à mesure, la narration explose, alors que le langage s’évertue à tenir droit.
Texte : Nick Gill/Traduction : Elisabeth Angel-Perez/Mise en scène : Guillaume Doucet/Avec : Philippe Bodet, Gaëlle Héraut, Camille Kerdellant, Bérangère Notta, Vincent Farasse, François-Xavier Phan/Régie générale : Ludovic Losquin/Création lumière : Gweltaz Chauviré/Création sonore : Maxime Poubanne/Assistante régie : Vinora Epp/Administration de production : Mathias Chandelier/Costumes : Laure Fonvieille/Construction décor : Pierre Guisnel/Photographie : Caroline Ablain
Crédit photos : Caroline Ablain




Zig et More
Compagnie L’Aronde, Gaëlle Héraut. Création 2012.
Zig et More est le premier épisode d’un feuilleton théâtral intitulé Les Chroniques du Grand Mouvement de Marine Auriol.
More, jeune soldat, tient en joue Zig, enfant frondeur, membre des Cadrieux, en lutte contre le Pouvoir. L’enfant est immobile, debout sur une gourde qui menace d’exploser. Les jours passent, puis les années. Zig et More vieillissent et s’apprivoisent, l’un figé sur sa bombe, l’autre agrippé à son fusil. Lequel des deux cédera ? Quelle cause l’emportera ? Que reste-t-il de la loyauté à son camp lorsqu’on vit avec son ennemi pendant trop longtemps ?
Texte : Marine Auriol/Mise en scène : Gaëlle Héraut/Avec Philippe Lardaud, Anthony Le Foll, David Maisse, Cédric Zimmerlin/Scénographie : Jean Gilbert-Capietto, Gaëlle Héraut/Création sonore : Eric Thomas, interprété par Eric Thomas et Erwan Geffroy/Création lumière : Gweltaz Chauviré/Costumes : Laure Fonvieille et Valérie De Champchesnel/Coup d’pouce magique : Benoit Dattez/Régie Générale : Pierre Guisnel/Chargée de production : Stéphanie Piolti/Administration : Lorinne Florange
Crédit photos : Christian Berthelot

A la racine
Lumière d’août, Marine Bachelot Nguyen. Création 2011.
« Radical signifie simplement : saisir les choses à la racine », Angela Davis.
« Avec À la racine, il s’agit de s’attaquer théâtralement à quelques mythes bien ancrés, à leurs avatars et conséquences, notamment dans le champ des rapports hommes-femmes et de la division sexuée du monde. La phrase d’Angela Davis, figure de proue des luttes anti-racistes et anti-sexistes, nous offre une impulsion artistique et intellectuelle excitante : la « radicalité », envisagée non comme prise de position politique « extrême », mais comme une démarche, un processus. Un mouvement vertical, généalogique. Un geste concret : creuser, percer la surface, aller sentir et démêler ce qui se trame sous le terreau des évidences et sédiments accumulés. »
Texte et mise en scène : Marine Bachelot Nguyen/Assistante à la mise en scène : Faye Atanassova-Gatteau/Interprètes : Yoan Charles, Julie Duchaussoy, Bérengère Lebâcle, Elios Noël, Nina Nkundwa/Scénographie : Bénédicte Jolys/Création vidéo : Julie Pareau/Création lumière : Arnaud Godest/Création costumes : Laure Fonvieille/Administration : Charlotte Hubert-Vaillant
Crédit photos : Caroline Ablain




Tout va mieux
Le Groupe Vertigo. Guillaume Doucet. Création 2011.
« Tout va mieux est composé de trois pièces de vingt minutes de Martin Crimp: Face au mur, Tout va mieux et Whole blue sky. Le point de départ est chaque fois le même : trois personnes sont en tain d’inventer une histoire sous nos yeux. Mais les 3 histoires sont piégées, le politiquement correct craque joyeusement, et le langage s’évade, révélant des aspects troublants de la nature humaine qui n’avaient pas été invités… »
Texte de Martin Crimp/traduction : Elizabeth Angel-Perez/mise en scène : Guillaume Doucet/collaboration artistique : Bérangère Notta/jeu : Philippe Bodet, Gaëlle Héraut, Faye Atanassova Gatteau, Pier Lamandé/lumière et régie technique : Gweltaz Chauviré/son : Maxime Poubanne/costumes : Laure Fonvieille/chargée de production : Maude Gallon
Crédit photos : Caroline Ablain



La triste désincarnation d’Angie la Jolie
Marine De Missolz. Création 2010.
« La triste désincarnation d’ Angie la Jolie est une tragédie. Pourtant Angelina Jolie ne sera pas là. Elle n’apparaîtra même pas comme thème d’étude. Le flux continu d’images et de sons qui constitue notre environnement, qu’on le veuille ou non, nous éloigne paradoxalement du monde, des autres et de nous-mêmes. Angie la Jolie, l’incarnation du vide ? »
Mise en scène : Marine de Missolz/Avec : Benjamin Barou-Crossman, Christelle Burger, Julie Duchaussoy, Manuel Garcie Kilian, Simon Le Moullec, Julien Polet, Anne-Sophie Sterck /Assistante à la mise en scène : Vanille Fiaux/Lumière : Patricia Deschaumes et Gwendal Mollo/Musique et vidéo : Jonathan Seilman/Costumes : Laure Fonvieille
