Danse

Jours Étranges

De Dominique Bagouet par Catherine Legrand. Création 2016.
Jours étranges interprétée sur la musique d’un célèbre album des Doors, Strange Days, est une plongée dans les souvenirs d’adolescence du chorégraphe Dominique Bagouet. Pour cette version revisitée et exclusivement féminine de Jours étranges, Catherine Legrand questionne et teste l’oeuvre, tout en respectant l’idée originale de Dominique Bagouet. L’écriture précise et rigoureuse de la pièce est au service de la recherche du mouvement. Vingt et un ans après sa création, une reprise dont la turbulence de la jeunesse, l’exubérance et la fragilité sont toujours aussi intactes. Catherine Legrand rejoint la compagnie de Dominique Bagouet en 1982 et y danse jusqu’en 1993. Depuis lors, elle contribue régulièrement à la transmission des pièces du chorégraphe avec l’association les Carnets Bagouet.

Chorégraphie : Dominique Bagouet/Mise en scène : Catherine Legrand/Avec Magali Caillet, Lucie Collardeau, Katja Fleig, Elise Ladoué, Pénélope Parrau, Annabelle Pulcini/Décor : Laurent Gachet, réalisation : Vincent Gadras/Lumières : Didier Martin/Musique : The Doors/Environnement musical : Thomas Poli/Costumes : Laure Fonvieille

Crédit photos : Caroline Ablain


Jours Étranges

Catherine Legrand et Anne-Karine Lescop. Création 2012.
Chorégraphie de Dominique Bagouet, re-création par Catherine Legrand et Anne Karine Lescop pour 11 adolescents.
Chorégraphe désormais « classique du XXème siècle », Dominique Bagouet est emblématique de cette génération de chorégraphes français la « Nouvelle danse française » qui ont émergé dans les années 1980. Il a marqué l’histoire de la danse de ses chorégraphies à la fois graves et drôles, rigoureuses et inventives. Jours étranges interprétée sur la musique d’un célèbre album des Doors, Strange Days, est une plongée dans les souvenirs d’adolescence du chorégraphe…

Chorégraphie : Dominique Bagouet/Re-création : Catherine Legrand et Anne-Karine Lescop/Avec Leslie Degot, Annabelle Du Defrance, Alexis Hedouin, Eve Jacquet, Matéo Labrosse, Shankar Lestrehan, Sarah Montreuil, Isaac M’vemba, Melvin Nze-Egoune, Valentine Petitjean, Pauline Rip/Décor : Laurent Gachet, réalisation : Vincent Gadras/Lumières : Serge Dées, recréées par Robin Decaux/Régie générale et lumière : Rodrigue Bernard/Costumes : Laure Fonvieille

Crédit photos : Caroline Ablain


Enfant

De Boris Charmatz. Création pour la cour d’honneur du Palais des papes – 2011.
Dans l’avant-propos de son ouvrage L’inhumain, le philosophe français Jean-François Lyotard écrit : « Dénué de parole, incapable de station droite, hésitant sur les objets de son intérêt, inapte au calcul de ses bénéfices, insensible à la commune raison, l’enfant est éminemment l’humain parce que sa détresse annonce et promet les possibles. Son regard initial sur l’humanité, qui en fait l’otage de la communauté adulte, est aussi ce qui manifeste à cette dernière le manque d’humanité dont elle souffre, et ce qui l’appelle à devenir plus humaine.»

Chorégraphie : Boris Charmatz/Interprétation : Eleanor Bauer, Nuno Bizarro, Matthieu Burner, Olga Dukhovnaya, Julien Gallée-Ferré, Lénio Kaklea, Maud Le Pladec, Thierry Micouin, Mani A. Mungai/Enfants (au Festival d’Avignon) : Perle Béchu-Quaiser, Eliott Bourseau, Théotim Bourseau, Léon Cassin, Lisa Cazoulat, Rémi Cazoulat, Abel Charmatz, Marguerite Chassé, Tikal Contant-Ricard, Noé Couderc, Zaccharie Dor, Elio Fouilleul, Mathieu Guidoni, Cédric Lamotte-Lenoir, Sasha Goasduff-Langlois, Salomé Lebreton, Emma Lecoq-Vinagre, Youenn Louédec, Joseph Michard, Louane Mogis, Lou-Andréa Paulet, Emma Perreau, Raphaëlle Piechaczyk, Adèle Richard, Mathilde Richard, Hypolite Tanguy/Lumière : Yves Godin/Son : Olivier Renouf/Machines : Artefact, Frédéric Vannieuwenhuyse/Cornemuse : Erwan Keravec/Assistant : Julien Jeanne/Costumes : Laure Fonvieille/Travail voix : Dalila Khatir/Lutherie logicielle : Luccio Stiz/Régie générale : Alexandre Diaz/Régie son : Antoine Guilloux/Régie plateau : Max Potiron

Crédit photos : Christophe Raynaud de Lage


Levée des conflits

De Boris Charmatz. Création 2010.
« Une compagnie éphémère de vingt-quatre danseurs répète et interprète une forme inédite de « chorégraphie immobile ». Bien que tout le monde soit en mouvement, dans une immense ronde oscillante et hypnotique, l’ensemble, lui, ne bouge pas. Chaque danseur est pris dans un mouvement perméable à la fois au danseur qui le précède et à celui qui le suit, pour fabriquer une chorégraphie dont toutes les parties sont vues simultanément. […] La pièce est un dance hole, un trou de danse, qui m’évoque irrésistiblement cette définition subjective du Neutre selon Roland Barthes : le neutre comme désir de la levée des conflits. Le projet est à la fois minimal et totalement démesuré : minimal parce que l’ensemble de la pièce peut être saisi en un seul coup d’œil, démesuré parce que la troupe est énorme et qu’elle est agitée d’une infinité de gestes respirants. » Boris Charmatz

Conception : Boris Charmatz/Assisté de : Anne-Karine Lescop/Interprétation : Or Avishay, Eleanor Bauer, Nuno Bizarro, Mathieu Burner, Magali Caillet-Gajan, Sonia Darbois, Olga Dukhovnaya, Olivia Grandville, Gaspard Guilbert, Taoufiq Izeddiou, Lenio Kaklea, Jurij Konjar, Elise Ladoué, Catherine Legrand, Maud Le Pladec, Naiara Mendioroz, Thierry Micouin, Andreas Albert Müller, Mani A. Mungai, Élise Olhandéguy, Felix Ott, Annabelle Pulcini, Fabrice Ramalingom, Nabil Yahia-Aïssa/Lumière : Yves Godin/Son : Olivier Renouf/Régis générale : Audrey Castelain/Collaboration costumes : Laure Fonvieille

Crédit photos : Caroline Ablain